Nombreuses sont les personnes qui ignorent encore ce qu’est réellement un déficit foncier. Une situation à ne pas se permettre si l’on veut se lancer dans un investissement locatif. À l’aide de ce principe, il est possible de bénéficier d’une réduction d’impôts sur le revenu perçu. Cet article va guider tout individu souhaitant démarrer un projet de location immobilière en tenant compte des caractéristiques du déficit foncier.
Comprendre le déficit foncier
En matière d’investissement immobilier, on parle de déficit foncier lorsque la différence entre les charges dépensées et les loyers perçus est négative. D’après le site Assurément Finance, cette alternative permet de réduire les revenus imposables tout en ayant la possibilité d’imputer son montant sur le revenu global. Afin d’y parvenir, il faut se baser sur les lignes de la loi Elan.
En une année, l’investisseur peut déduire jusqu’à 10 700 euros. Ce plafond est fixé par les législations fiscales. Par ailleurs, le déficit foncier soumet le propriétaire à choisir entre deux régimes d’imposition : le régime réel et le régime microfoncier.
Estimer le déficit foncier
Avant d’entrer dans les détails, il est important de souligner que le calcul du déficit foncier n’est pas une affaire facile. C’est pourquoi il est plus judicieux de faire appel à un professionnel qualifié pour effectuer les réalisations. En ce qui concerne l’estimation de la valeur déductible, il faut partir des recettes brutes de l’investissement. Ces dernières doivent être diminuées pour savoir l’imputation peut atteindre le revenu global ou s’arrêter sur le revenu foncier.
Pour faire le calcul, il faut rassembler les revenus immobiliers bruts, les intérêts de prêt ainsi que les frais supplémentaires. Une fois cette étape terminée, il suffit de soustraire les charges du revenu brut. Si la réponse est négative, on peut bénéficier d’une déduction sur le revenu global jusqu’à 10 700 euros. Par contre, le déficit peut être déduit des revenus fonciers sur 10 ans si la réponse est positive.